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Le blog d'education et de formation

Ecoles privés /Accréditation

27 Avril 2010 , Rédigé par mazagan Publié dans #مقالات واخبار

Ecoles privés /Accréditation

Les modalités du cahier des charges
 
· La reconnaissance des diplômes n’est pas automatique

· Des condition draconiennes pour les universités privées



Accréditation, équivalence des diplômes et reconnaissance des écoles d’enseignement supérieur privé. Voila un sujet qui fait encore l’objet de plusieurs interrogations. Le ministère lève partiellement le voile sur son fameux cahier de charges décrivant les modalités d’accréditation comme celles de l’équivalence des diplômes. Un thème qui a fait l’objet d’une conférence organisée à l’occasion du Forum de l’étudiant.
Le projet du cahier des charges précise que l’accréditation des filières va être accordée pour une durée limitée de 3 à 4 ans renouvelable selon la nature de la filière. «les accréditations seront données avant le printemps de l’année prochaine» a promis Abdelhafid Debbagh. Ce dernier s’est engagé à associer étroitement les opérateurs à l’élaboration de la mouture finale. «Rien ne sera publié sans votre participation», a-t-il lancé à l’auditoire. le popint le plus important porte sur le taux d’encadrement. L’école doit avoir un personnel enseignant permanent couvrant au moins 30% pour les écoles déjà implantées, et 10 % pour celles en phase de démarrage, du volume horaire global annuel des enseignements assurés pour la filière objet de l’accréditation.
Cependant, l’établissement doit assurer un taux d’encadrement adapté à la nature de la filière. La proportion est d’au moins un enseignant pour 40 étudiants (filières tertiaires de gestion, commerce et management), un enseignant pour 25 étudiants (filières scientifiques et techniques), et un enseignant pour 10 étudiants(filières médicales et de santé). Ainsi, pour la faculté de médecine, la loi exige un enseignant par 7 étudiants, et pour les écoles d’ingénierie, un enseignant pour 6 à 8 étudiants.
Aussi, les établissements doivent signer des conventions et partenariats pour assurer des stages aux étudiants. Par ailleurs, toutes les demandes d’accréditation vont être précédées par une évaluation, «aujourd’hui l’évaluation est entrée dans les mœurs des établissements d’enseignement publique et privé» a signalé Abdelhafid Debbarh, secrétaire général du département d’enseignement supérieur.
Quant à l’équivalence des diplômes, cette dernière doit faire l’objet d’une démarche individuelle des lauréats. La loi exige dans ce point un maximum de qualité.
A noter qu’il n’y a pas d’automaticité entre l’accréditation d’une filière de formation et la reconnaissance du diplôme qui la sanctionne. «Un établissement dont la totalité des filières sont accréditées, répond à une qualité totale, et peut être reconnue par l’Etat», a affirmé Abdelhafid Debbarh.
Donc, pour être reconnu par l’Etat, un établissement de formation professionnelle privée doit répondre à des normes de qualité requise, tout en parcourant une suite d’étapes leur permettant en premier lieu, d’avoir l’autorisation d’ouverture, l’accréditation des filières et enfin la reconnaissance du diplôme par l’Etat.
L’autorisation d’ouverture ne pose pas de problème. Elle est accordée aisément par l’administration, moyennant le respect d’un cahier des charges, avec un minimum d’exigence en termes de qualité. Deux mois après le dépôt de dossier (jugé complet) l’autorisation peut être donnée. Or ce n’est pas le cas pour la procédure d’accréditation, dont les modalités sont renvoyées à un cahier des charges, qui sera discuté avec les membres de la Commission de coordination de l’enseignement supérieur privé avant sa publication.
Tant d’exigences en matière de qualité, ne peut que permettre à l’enseignement privée de devenir le partenaire du public. Selon des données du ministère, le pourcentage de la contribution du secteur de l’enseignement privé dans l’enseignement supérieur s’élève à 10% en 2009, avec 82 établissements privés. Les 2/3 des filières de formation sont de type tertiaire (commerce, gestion, et management). Les effectifs qui fréquentent les établissements privées s’élèvent à 30.500 (30541 exactement), soit 9.6 % de la population totale des étudiants au Maroc.
En effet, leur statut actuel favorise un lien légitime avec l’état. Le secteur privé est appelé aujourd’hui à améliorer la pertinence de ses apprentissages à coté du public, et à jouer un rôle moteur d’information et de développement de recherche d’information.
Dans ce sens, un dispositif puissant, accompagné de différents outils du cadre juridique est mis en place. Une action qui attire les ambitions des investisseurs nationaux et étrangers, vers le secteur privée, surtout avec le potentiel croissant de la demande. Ce qui met ces investisseurs dans une compétition accrue.
Toutefois, le ministère qui encourage la concurrence saine et loyale, a mis en place des conditions sévères sur ce plan. «Les textes de loi seront draconiens pour les universités privées», a justifié le secrétaire général du Ministère du département d’enseignement supérieur.

I. B.
 
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